Parachutage du Clat: RAF Squadron 624

Le commando US Peg a été largué dans la nuit du 10 au 11 août 1944 par un avion de type STIRLING du squadron 624 basé à BLIDA (Algérie), son indicatif LK 178.

Stirling
Stanbury

Wing Commander Standbury

L’équipage était le suivant :
W/C STANBURY C.S.G. (commandant du squadron 624)
F/LT FIELD
LT Co BROOKS
F/O CATON G.A.
W/O LIPPINCOTT R.T. (canadien)
F/S HARRIS V.A.
F/Lt SHORT
W/O QUINN R.T. (australien)
F/S SHARPLES J.

RAF rapport Ordonnance

Source : National Archives UK

La mission était le largage d’un commando de 14 hommes avec leur matériel sur le terrain «ORDONNANCE» ( situé dans la forêt de Picaussel et qui était le terrain de réception du maquis du même nom).

Le décollage eu lieu à 00.08, le largage aux alentours de 03.00

Carte RAFLe largage était connu du radio Stéphan qui en averti les responsables de Picaussel. Le maquis qui avait été attaqué les jours précédents s’était replié sur Quérigut et ne pouvait pas en assurer la réception.

Une liaison avec Ribéro (l’instituteur de Salvezines) effectuée par André Lajou (fils de Bayard) le met au courant. Ribéro prit contact avec Jean-Louis (Victor Meyer) le chef du maquis Jean Robert et Faïta qui organisa la réception.

Le ClatAvec deux voitures et une camionnette un détachement du maquis se rendit au Clat pour préparer le balisage d’un champ situé dans la trajectoire d’arrivée de l’avion. Ce champ avait été reconnu mais non homologué, pouvant se substituer à la zone de larguage de Picaussel.

La lettre de reconnaissance était le ‘R’ en morse.

Lorsque l’avion s’est approché le balisage fait de feux de paille fut allumé et les signaux à l’aide d’un phare de voiture effectués.

Malgré la distance séparant les deux champs (environ 20 kms) le pilote de l’avion ayant eu le bon signal a donné l’ordre de larguer.
Le largage à cause du relief élevé aux alentours s’est effectué à une altitude supérieure aux 300 mètres habituels, et a eu pour effet de disperser les hommes.

L’atterrissage pour certains fut brutal (c.f. témoignages d’Armentor et de White). Trois hommes furent blessés.

La surprise pour les maquisards fut grande à la vue des américains (c.f. témoignages de Marti et de Prosper). Les maquisards étaient trés excités avec l’arrivée inattendue des américains et il a fallu un certain temps avant qu’ils ne se mettent au travail.

Stirling