SANS Henry Melich
Je me suis appelé Sans en souvenir d’un personnage de la guerre d’Espagne.
J’étais sympathisant communiste et souhaitais rejoindre la résistance. J’ai pris contact avec Adrien Baudru de Quillan, communiste lui aussi, je souhaitai rejoindre Picaussel mais il m’a conduis à Salvezines où m’as-t-il dit je serai plus en accord avec mes idées.
J’ai rencontré Marti (Jean Daras) qui avait rejoint le maquis alors qu’il était en résidence surveillée à Quillan. J’aurai pu être plus proche de lui mais c’était quelqu’un d’assez réservé.
J’ai participé à la vie et aux actions du maquis en tant que simple maquisard.
A la libération j’ai voulu retourner en Espagne continuer la lutte clandestine, mais là rien ne s’est passé comme on voulait et je suis revenu en France. Ce fut la débandade.
Malgré le fait que j’avais quitté mes camarades de maquis, j’ai rencontré Jean-Louis (Meyer) qui ne m’en a pas tenu compte et qui m’a réintégré au groupe.
J’ai été à Carcassonne, Narbonne, Castelnaudary où la veille de Noël nous avons pris le train pour le Doubs. J’ai été démobilisé en Mai 1945.
J’ai eu aussi une discussion avec Caplan (Milner) qui m’a dissuadé de revenir en Espagne et que si je devais faire quelque chose je devais le faire à partir de la frontière.